samedi 20 avril 2013

YOGA 2012/2013 - ST MAXIMIN LA STE BAUME - AUBAGNE - MARSEILLE - NICE - GARDANNE - NANS les PINS - BRIGNOLES - TOURVES - SEILLONS SOURCE D'ARGENS - AIX-EN-PROVENCE - JEAN ARACIL - PROFESSEUR DIPLÔ ME FFHY - 06 61 19 88 60 - jean.aracil@yahoo.fr

L’ASSOCIATION " LES ATELIERS YOGA DE LA SAINTE BAUME"

vous propose

Ateliers YOGA ENFANTS DE 5 à 10ANS
ÉCOLE PAUL VERLAINE 
tous les Samedis à 16h (durée 45mn)(sf vacances scolaires)


STAGE DE YOGA 
le 14 Avril à 12h30 (durée 4h)
LES 7 CHAKRAS


STAGE DE YOGA
École Grand Pin
le 2 JUIN  à 9h30 (durée 2h30)
Le PRANAYAMA



Aperçus sur le prânâyâma
Yoga, chacun le sait, veut dire « union ». On entend en général par là l’union de l’être humain avec l’Universel (laquelle, soit dit en passant, ne serait nullement possible si elle n’était déjà potentiellement réalisée). Mais, dans les yogas tantriques dont fait partie originellement le hatha-yoga, l’union qui est aussi visée est celle de la Conscience (Shiva) et de l’Energie (Shakti). Ce terme et cette notion d’énergie parlent beaucoup à nos contemporains. Partout, sur tous les plans, il n’est question que d’éveiller, développer, accroître, intensifier l’énergie. Il y a parfois quelque chose de naïf, de stupide, et parfois aussi de dangereux, de terrifiant (si l’on songe aux applications économiques ou militaires) dans cette quête effrénée de « toujours plus » d’énergie, de puissance, comme si la Shakti était d’ordre matériel et quantitatif. Les sages de l’Inde, même tantriques, n’ont cessé en effet de nous mettre en garde contre une recherche de l’énergie pour elle-même, sans l’éclairage, sans l’accompagnement lucide de la Conscience témoin. Mais c’est ainsi : l’être humain est avide de phénomènes et le chemin de l’Energie, flamboyant et fertile en sensations, exerce une séduction beaucoup plus vive que celui, aride et abrupt, de la Conscience pure.
La première erreur est que l’on confond souvent l’Energie et ses manifestations. Par exemple, le souffle, la sexualité, la pensée, la parole sont des manifestations de l’Energie mais ne sont pas l’Energie elle-même. S’attarder sur l’une ou sur l’autre de ces manifestations revient à confondre le flot avec la source, la forme avec le fond, le doigt qui montre la lune avec la lune elle-même. Tant que vous travaillez tel ou tel de ces aspects, vous obtenez sans doute des « expériences », vous gagnez même éventuellement des « pouvoirs », mais vous ne sortez jamais du cercle de l’ego, du désir, du vouloir individuel, vous restez dans le devenir, le samsâra… Tout autre chose est la plénitude d’énergie qui se dégage spontanément de la réalisation de l’Etre, sans l’intervention d’aucune méthode, sans manipulation de l’ego.
Précisons encore la notion d’énergie. Les taoïstes chinois ont fait dans ce domaine des distinctions aussi subtiles qu’utiles. Ils reconnaissent d’abord l’énergie naturelle que chaque individu possède et qui est fournie essentiellement par l’alimentation et la respiration. Puis vient l’énergie transformée par une pratique. Elle est de deux ordres : en premier l’énergie transformée extérieure, c’est-à-dire l’énergie naturelle modifiée, renforcée par l’effort volontaire et musculaire et par l’entraînement ; cette sorte d’énergie est considérée comme inférieure, profane, non fondamentale en tout cas dans une recherche d’Eveil. Mais il existe aussi une énergie transformée intérieure qui se développe, s’affine par une pratique initiatique (comme le Tai-ji en Chine ou le hatha-yoga en Inde). Pourtant même cette énergie subtile (jin) n’est pas encore la source, elle n’en est que la manifestation. La véritable source, c’est le « souffle intérieur » (qi), qui est en mouvement avant la naissance et peut être retrouvé par la pratique notamment respiratoire. Mais là encore prenons garde : il ne s’agit pas de la respiration physiologique constituée par l’alternance de l’inspir et de l’expir et qui s’est mise en mouvement dès la naissance. Le véritable souffle est interne : on dit encore « embryonnaire » ou « prénatal ». Chez la plupart d’entre nous, il n’est pas conscient. Il peut le devenir.
Dans la pratique indienne de même, tout prânâyâma commence par la conscience, la prise de conscience. Mais conscience ne signifie pas forcément contrôle. Car les gens obsédés de contrôle ne s’interrogent pas assez sur le contrôleur. Qui contrôle quoi ? Comment l’ego – qui est par nature limité, dysharmonieux – pourrait-il espérer amener un ordre, une harmonie dans le corps et le mental ? Ceux qui poursuivent avec acharnement ces méthodes ne voient pas qu’ils tournent en rond, qu’ils ne font au mieux qu’élargir leur prison. Que vous soyez capable de retenir votre souffle vingt secondes ou vingt minutes ne change pas grand-chose : de toute façon vous atteindrez toujours une limite, qui est celle soit de l’espèce, soit de votre incarnation actuelle.
Est-ce à dire qu’il ne faut rien faire ? Je suggère d’abord de se laisser respirer. Je sais : cette expression, souvent employée dans les cours de yoga, est devenue un cliché. Il n’empêche qu’elle recèle un sens profond. Ne pensez jamais, lorsque vous expirez, que vous « chassez » l’air : pensez plutôt (ou plutôt faites-le sans penser) que vous le donnez, que vous l’offrez. De même, n’associez jamais l’inspiration à un « prendre » : recevez, accueillez, acceptez ce qui vient. Ne laissez jamais intervenir la volonté dans les intervalles, abandonnez l’idée et jusqu’au mot de « rétention » (quelle avarice de vouloir retenir !). Le souffle s’interrompt, se suspend : très bien, observez, contemplez, savourez cette absence, sans projection, sans anticipation. Le souffle reviendra quand il voudra, il vous quittera quand il voudra. Ou encore inversez la perception ordinaire, imaginez que vous êtes le souffle et non pas celui qui reçoit et évacue le souffle. Prenez le point de vue du souffle. Vous allez, à l’inspir, envahir ce corps, ces poumons que vous aviez la mauvaise habitude d’appeler vôtres : quelle exploration fabuleuse ! Vous allez, à l’expir, pénétrer, envahir cet espace paraît-il extérieur, allez loin, aussi loin que votre esprit peut aller, que votre souffle-esprit devienne l’oie migratrice, traversez le ciel, diffusez-vous à l’infini.
Quand vous aurez expérimenté cela, il se peut que les « exercices » traditionnels de prânâyâma, les kapâlabhâti et les bhastrikâ auxquels vous vous shootiez, perdent beaucoup de leur attrait. Peut-être mais peut-être pas. Je ne veux rien préjuger. Il se peut au contraire que vous les redécouvriez avec une nouvelle fraîcheur et que les jeux retrouvés de l’Energie vous plongent, à vous en couper le souffle, dans la Joie véritable.
Pierre Feuga
















mardi 2 avril 2013

YOGA 2012/2013 - ST MAXIMIN LA STE BAUME - AUBAGNE - MARSEILLE - GARDANNE - NANS les PINS - BRIGNOLES - TOURVES - SEILLONS SOURCE D'ARGENS - AIX-EN-PROVENCE - JEAN ARACIL - PROFESSEUR DIPLÔ ME FFHY - 06 61 19 88 60 - jean.aracil@yahoo.fr





 
COURS YOGA ENFANTS École Paul Verlaine
Tous les Samedis (sf vacances scolaires)  de 16H à 16h45
SUR RESERVATION


Stage de Perfectionnement le 9 AVRIL 2013
chakra AJNA - Les 5 Souffles - Pranayama, la progression - Pratique/Détachement


Stage de Perfectionnement le 14 MAI 2013
théorie et pratique des 7 Centres énergétiques

Stage de Yoga à St Maximin
Dimanche 2 Juin 2013 de 9h30 à 12h
Le PRANAYAMA
Présentation des textes fondateurs du Yoga et de l’Ayurveda :
-         Yoga Sutra de Pantajali
-          Samkya Karika
-         Upanishad
-         Bhagavad Gîta
-         Yoga Vasishtha
-         Hatha Yoga Pradîpika
La pratique s’appuie toujours sur des textes traditionnels de l’Inde.
 
YOGA SUTRA DE PATANJALI

Il est l’un des six darsana, système philosophique de l’Inde, composé de 195 aphorismes.
Traditionnellement il se transmet oralement, en tête-à-tête.
Il est d’une profonde richesse et considéré comme un moyen privilégié pour la découverte du soi.
 
SAMKHYA KARIKA

Œuvre indienne dont la valeur est exemplaire et universelle, le "SAMKHYA KARIKA" a influencé la majorité des systèmes de pensées de l’Inde et plus particulièrement le Yoga et l'Ayurveda.
Le "SAMKHYA KARIKA"  , traité du dénombrement, rédigé par le Sage KAPILA quelques siècles avant notre ère, expose le point de vue de la métaphysique indienne et forme l’un des 6 Darshana.
Le SAMKHYA est souvent associé au Yoga de Patanjali.
D'après le Samkhya, toutes les manisfestations extérieures et intérieures ont pour origine une cause substantielle commune la PRAKRTI, composée de 3 éléments fondamentaux les GUNA (SATTVA :"la stabilité", RAJAS : "l'activité" et TAMAS : "l'inertie"). Le monde se manifeste de manière différente selon la proportion de ces 3 entités. Mais il existe aussi une entité de nature opposée à PRAKRTI, qui ne subit, elle, aucun changement, nommée PURUSHA : la Conscience Pure.
 
 
UPANISHAD
 
Les Upanishads constituent l’un des ensembles les plus typiques de la pensée de l’Inde ancienne et possèdent un caractère ésotérique.
Le terme "UPANISHAD" se traduit par "équivalence" , " assis auprès de" et désigne un corpus de textes à tendance spéculative.
Upanishad désigne un enseignement oral reçu auprès d'un maître. Cet enseignement insiste sur l'équivalence entre l'âme individuelle: ATMAN et le Créateur de l'Univers: BRAHMAN, et sur l'équivalence entre le microcosme et le macrocosme. Cette équivalence a constitué un véritable changement par rapport aux VEDA, car elle envisage la possibilité de la réalisation par le biais d'une expérience personnelle.
Les Upanishad constituent une des bases de l'enseignement du Yoga et donnent beaucoup de renseignements techniques pour créer les conditions favorables à la réalisation de l'état d'unité.
Extraits :
« Le seuil de la Réalité est recouvert d’un voile de lumière dorée. Dévoile-le, ô Seigneur, car mon dharma consiste à vivre la vérité ». Isha Upanishad
« Il serait plus facile à l’homme de plier le ciel comme un drap que de mettre un terme à toutes ses souffrances sans se tourner vers Toi ». Shvetashvatara Upanishad
 
 
BHAGAVAD GITA

La "Bhagavad Gîta" , le Chant du Bienheureux, est, parmi les textes religieux indiens, l'un des plus populaires. Il appartient au Mahabharata, épopée indienne écrite il y a environ 2000 ans, et s'ouvre sur le champ de bataille du "dharma" par le désarroi d'Arjuna, un chef de guerre, hésitant à affronter ses cousins dans une guerre fratricide.

Le dieu Krishna ayant pris l'apparence de son cocher, lui enseigne en dialoguant avec lui, les voies du Karma Yoga, du Jnana Yoga et du Bhakti Yoga.
Extraits: IX.26 à 36 "
En vérité, des fruits du bien et du mal tu seras affranchi, ils sont liés à l'action. Je ne fais pas de distinction dans tout ce qui existe, nul n'est rejeté ni choisi, mais ceux qui s'ouvrent à Moi de tout leur coeur, ils sont en Moi et je suis en eux. On entre aussitôt dans le plan créateur, on atteint une sérénité sans faille. Rends-toi à l'évidence, Arjuna, ouvert à DIEU, on échappe à la mort." .
 
 
YOGA-VASISHTHA

Le yoga Vâsishtha est vénéré en Inde tant par sa teneur philosophique et sa mystique, que pour sa beauté littéraire. Rédigé au VP siècle, ce texte est un des sommets de la spiritualité, au même titre que la Bhagavad Gîtâ ou le Râmâyana. Il est reconnu comme l’enseignement ultime. Le Yoga Vâsishtha forme une synthèse du yoga, du Sâmkhya, des Uspanishad et du bouddhisme. Le sage Vasishtha nous guide sur la voie de l’éveil et de la joie.

Une des grandes originalités du Yoga Vâsishtha est qu’il considère l’expérience directe de la Réalité comme la seule et ultime source de connaissance, et donc d’ expérience libératrice. Cette prise directe avec la Réalité passe par une profonde vigilance, d’instant en instant. Une spiritualité libre à la base, qui ne prescrit aucune Écriture, aucun chemin plus qu’un autre, si ce n’est celui de la connaissance du Soi. A travers cette connaissance, la Réalité peut se manifester et se révéler dans l’”intelligence du coeur”, celle qui fait dire au sage Vâsishtha: “Râma, sois un grand homme d’action, un homme de grande expérience et un grand sage”.
Quelques versets :
Chapître 10, verset 21 :
Le bonheur suprême appelé nirvâna, la cessation des morts et des renaissances, ne s’atteint que par la connaissance.
Chapître 12, verset 12 :
En vérité, il est clair que les souffrances disparaissent avec la recherche du Soi (atma-vichara).
Chapître 21, verset 7 :
Le sage reconnaît la seule connaissance du Soi comme connaissance suprême (jnana). Au contraire, les autres formes de connaissances ne sont qu’une fausse connaissance due à la non-perception de la vérité (ou de l’essence des choses).
Chapître 77, verset 1 à 30 :
Le sage n’attend rien du futur et ne regrette rien du passé. Il vit sans être impliqué dans le présent, et malgré cela, tout est accompli (à travers lui).
Reposant, il demeure éveillé et inversement. Tout s’accomplit et il n’agit pas. Ayant intérieurement renoncé à tout, extérieurement il semble engagé dans l’activité la plus intense. Il demeure dans un état permanent d’équilibre.
Ses actions sont délibérées et justes, libres de toute implication et dualité.
Le sage n’est attaché par rien ni personne.
Son comportement semble doux ou dur pour celui qui l’est. Il est un enfant parmi les enfants, un vieil homme parmi eux, un héros parmi les héros, un jeune home parmi les jeunes et un affligé par mi les affligés.
De par ses nobles actions il ne cherche rien à obtenir, il est tout de noblesse ; il ne recherche ni n’est tenté par les plaisirs. Il n’est pas dépendant de la servitude ni même de la libération.
Les voiles de l’ignorance et de l’illusion ont été consumées par le feu de la sagesse. Libéré, l’oiseau de sa conscience s’est envolé très haut.
Il n’est pas emporté (par l’émotion et la joie) quand ses efforts portent leurs fruits, ni ne s’afflige s’ils ne s’accomplissent pas.
Il semble prendre et abandonner avec l’insouciance d’un enfant. Il n’est pas surpris si la lune brille chaudement ou si le soleil brille froidement. Sachant que le Soi – qui est l’infinie Conscience – peut manifester tous ces phénomènes, il n’en est pas surpris (Chap. 77, verset 30)
Chapître 66, verset 12 :
Celui qui est fermement établi dans le Soi, qu’il soit au repos ou engagé dans l’action, demeure en paix avec lui-même.
L’absolu est au-delà de tout changement
Méthode proposée par Väsishtha :
a)     La dissolution du mental (manonâsha) à travers la réalisation de son irréalité
b)     La négation de l’imagination (samkalpa-cheda)
c)      Le détachement envers le plaisir des sens (indriyas)
d)     Le renoncement aux désirs (vâsana-tyâga) à travers leur accomplissement
e)      La dissolution du sens de l’ego (aham-bhâvanasha)
f)       La pratique soutenue (asangâ-bhyâsa)
g)      L’équanimité (samatâ)
h)     La liberté dans l’action (karma-moksha)
i)        Le détachement suprême (vaïrâgya)
j)        L’expérience de l’Absolu (samâdhi).
 
"Le Yoga Vasishtha" Traduction et commentaires Patrick Mandala - Editions Accarias L'Originel
 
 
HATHA YOGA PRADIPIKA
 
La "HATHA YOGA PRADIPIKA", la petite lampe du yoga, écrit au 15e siècle, expose l'enseignement du yoga de façon extrêmement pragmatique.



Il propose d'obtenir l'état de réalisation de la conscience par des techniques de contrôle du corps : ASANA, de contrôle respiratoire : PRANAYAMA, par des gestes particuliers agissant sur l'énergie vitale : MUDRA et BANDHA, pour atteindre l'état de méditation : DHYANA et enfin la réalisation de l'état d'unité : SAMADHI.



Extraits : I.64 "La réalisation vient à celui qui est constamment engagé dans la pratique yogique. Comment viendrait-elle à l'inactif? Ce n'est pas simplement en lisant les traités que la perfection en yoga peut naître."

CENTRE DE YOGA 

Clermont-Ferrand - Cournon d'Auvergne 63