La grandeur de Sri Arunachala
La grandeur de Sri Arunâchala
(Sri Arunâchala Mâhatmyam)
Ces strophes extraites de l'Arunâchala Mahatmyam furent choisies et traduites en tamoul par le Maharshi.
Nandi dit :
1. Parmi les Hauts-lieux Arunâchala
est assurément le plus grand —c'est
le Saint Lieu par excellence !
De l'univers c'est le Cœur[1].
Sache que ce Lieue st le Siège,
investi du pouvoir vital, secret,
du Seigneur. C'est Shiva Lui-même.
Il demeure Là de toute éternité
sous forme d'une montagne de Lumière[2],
sous le nom 'Arunâchala'.
2. Ce jour antique où l'Etre suprême
assuma la forme Arunâchala'
-le Lingam sublime et merveilleux[3] -
était présidé par l'étoile Arudra,
au mois de Mârqazhi. Le jour où
Vishnu et les autres Devas glorifièrent
et adorèrent cetteLumière
- Shiva qui s'était ainsi manifesté–
était la Shivarâtri du mois de Mâsi.
Shiva dit:
3. Bien que je me sois manifesté
sous forme de Feu par un acte
de grâce j'obscurcis ma splendeur
sous forme d'une montagne
afin de soutenir le monde.
Sache aussi que le siddha
de grand renom, Arunagiri,
toujours présent, est Moi-même.
En Moi brille une grotte débordante
de toutes les jouissances du monde[4]
4. Puisque par nature elles sont
nuisibles et enchaînent tous les
mondes, les actions (karmas) sont
esclavage ! Puisqu'assurément
cette montagne - la seule vue de
laquelle les réduit toutes à néant –
appelle cette radieuse plénitude
'Arunâchalam'.
cette note est dans le texte :
A- qui libère
RUNAM- dettes, esclavage-
ACHALAM - montagne
Arunâchalam= la montagne qui nous libère de nos dettes et met fin à l'esclavage.
Arunâchalam est l'opposéde runarm.
5. A celui qui contemple cette Forme
de quelque lieu qu’elle soit visible
et même à celui qui, bien qu'éloigné,
dirige l'attention de son mental
sur Elle, l'essence du Védanta
- vijnâna, la connaissance vraie,
qui ne se manifeste qu'après de longues tribulations,
sera révélée.
6. Moi, qui suis le Seigneur,
par l'exercice de mon Pouvoir
souverain, j’accorde l'union
libre de liens (sâyujjiyam[5])
avec Moi à ceux qui résident
trois yojanas[6] à la ronde de ce sanctuaire,
même sans initiation préliminaire et le reste.
Dévidit :
7. Pour les droits et ceux
qui sont passionnés de Dieu,
ce Saint Lieu est assurément
la demeure de tout temps.
Mais ici les perfides, dont l'intention
est de nuire, seront brisés et périront
de maintes souffrances et de pauvreté.
Le pouvoir des méchants s'éteindra
en un clin d'œil sans laisser
la moindre trace. Ne tombe pas
dans le Feu ardent de la colère
du Seigneur Arunâchala, qui assuma
la forme d'une Montagne de Feu !
[1]Variante : « C’est le Lieu le plus secret ».
[2]Variante : « sous forme d’une montagne de Jnâna de nom Arunâchala »
[3]Variante : « Le jour où le Seigneur assuma la forme du Lingam originel, sublime et merveilleux ».
[4]Toutes
les traductions parlent de plusieurs grottes, cependant le titre n’en
mentionne qu’une seule. Il y a de nombreuses références qui montrent que
le Maharshi ne parla que d’une seule grotte mystérieuse, qui fut le
sujet de bien des discussions.
Maharshi : « Naturellement, dans ce contexte, cela signifie que la grotte est à l’intérieur de la montagne et que là, dans cette grotte, toutes les jouissances sont présentes. La strophe dit que vous devez présumer qu’il y a une grotte à l’intérieur de la montagne et qu’elle est resplendissante de lumière. Oui ce lieu est appelé Bhoga kshetra (le lieu de jouissance, de prospérité) : si seulement penser à ce lieu assure la libération, est-il surprenant qu’il puisse accorder tous les plaisirs que nous pouvons désirer ? »?" (D/D 6.12.1945 et M/P 1990 p 54)
Maharshi : « Naturellement, dans ce contexte, cela signifie que la grotte est à l’intérieur de la montagne et que là, dans cette grotte, toutes les jouissances sont présentes. La strophe dit que vous devez présumer qu’il y a une grotte à l’intérieur de la montagne et qu’elle est resplendissante de lumière. Oui ce lieu est appelé Bhoga kshetra (le lieu de jouissance, de prospérité) : si seulement penser à ce lieu assure la libération, est-il surprenant qu’il puisse accorder tous les plaisirs que nous pouvons désirer ? »?" (D/D 6.12.1945 et M/P 1990 p 54)
[5]Sayujjiyam : état d’union intégrale en Dieu, non-duelle, sans aucun sens de différence « Lui-moi ».